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Le Blog De Frédouné

Le Blog De Frédouné
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9 janvier 2007

2007 est là....

Bonne année 2007 et tout ça et tout ça...

Je ne sais pas si c'est la nouvelle année, ou quoi mais je me lance, je reprends mon blog, (pour combien de temps j'en sais rien!) je sais pas pourquoi ça m'a pris, c'est juste comme ça; une envie, pour que vous partagiez ma petite vie... Au fait, j'ai rajouté un lecteur mp3 vous l'aurez remarqué (Acceptez le contrôle ActiveX si on vous le propose vous ne risquez rien, parole de moi!), histoire de vous mettre une ambiance quand vous lirez ces lignes... Ma foi, ça peut peut-être permettre à certains de découvrir certains groupe qui sait!

Nouvelle année mais c'est toujours la galère pour moi niveau cours... Le bordel, la merde, le caca, la déchéance, LE RETARD surtout lol... M'enfin bon il y a pire dans la vie me direz vous... Quoi dire d'autres... La vie passe trop vite, si si c'est vrai, c'est pas une phase de déprime ou de révolte, c'est juste un constat que je commence à établir... C'est vrai quoi, j'ai déjà 20ans (Je vous remercie encore les mecs pour mon anni surprise;), je n'oublierai pas ça de si tôt), et je suis en 2ème année, mine de rien ça avance tout ça, rendez vous compte à partir de 20 ans nos neurones dégénèrent déjà!! Non plus sérieusement, quand j'étais plus jeune, je me disais dans ma petite tête "qu'il y avait une barrière entre la jeunesse et l'âge adulte", comme si un jour on est ado, le lendemain on est adulte... Je sais ça peut paraître idiot ce que je dis mais j'ai du mal à exprimer ça... En fait tout est graduel, il y pas vraiment de palier, on avance et on avance, et quand tout d'un coup on regarde derrière on se dit "mais merde! J'ai déjà fait tout ça!!"... Et oui "tout ça"... Je suis pas en train de me jeter des fleurs ou me considérait adulte, je dis juste que j'avance avec tout ce que ça implique ("Des bas... Des Hauts...) et qu'on le veuille ou non c'est comme ça on est obligé d'avancer...Je sais pas pourquoi je parle de tout ça, c'est surement la rentrée qui me fout un peu le cafard, ou mon examen de Pharmacologie de Jeudi... Allez je vous fais partager ces instants de révisions...

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Pourtant il n'y avait pas que du mauvais dans cette année, à commencer par le WEI au Cap D'agde qui était carrément démentiel... Un souvenir, juste un parmis les nombreux autres, mais celui la est beaucoup plus facile à caser parce qu'il permet de garder un certain anonymat pour tout le monde, seul les intéressé s'y reconnaîtront:)... Ralala c'était quand même bien marrant tout ça! J'en ai d'autre sous la main, mais bon à l'occaze....



Ces instants me rendent nostalgiques... Je ne sais même plus quoi dire, je suis à cours d'idée (comme d'habitude)... Ahhh si I wanna be Forever Young...

Biz les amis...

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19 décembre 2006

The O.C.

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Il y a des films ou des séries qui vous marquent, qui vous procurent ce petit quelque chose quand vous les visionnez pour la première fois et qui vous refont toujours un petit quelque chose en les revoyant encore et encore. The OC (Orange County) fait partie de ce lots en ce qui me concerne... Il y a encore un an je n'aurais jamais songé dire (même si j'aimais beaucoup The OC) qu'il y avait une meilleure série qu' X-Files sur Terre, aujourd'hui je ne le dis toujours pas mais je me questionne. Biensûr quoi que je dise ces deux séries n'ont absolument rien à voir car évoluant dans un registre complètement différent mais quand même les émotions sont bien là! J'en ai pourtant regarder des séries pour "ados"; Dawson, One Tree Hill, Hartley, Un Dos Tres... De toutes ces séries je n'ai jamais pu en regarder une plus d'une saison... Et avec The OC j'ai accompli cette "exploit"?! Quelle est donc la recette miracle?

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Les 4 Fantastiques


Je dirais que c'est une longue recette mais en quelques points:
Le speech de base peut sembler "basique" mais efficace: Ryan Atwood vie à Chino, banlieue pauvre de la Californie. Sa mère, Dawn est alcoolique, et son père est en prison depuis bien longtemps. Ryan passe son temps avec son frère, Trey, qui un beau soir l'initie au vol de voiture... L'expérience tourne assez vite mal et Ryan et Trey se retrouvent au poste de Police. Ryan se voit assigner un avocat d'office en la personne de Sandy Cohen (Peter Gallagher) qui arrive à le faire sortir de garde à vue. Quand Ryan rentre chez lui c'est le nouveau petit ami de sa mère qui l'accueille par un coup de poing dans la figure et sa mère, ivre, lui demande de partir... Ryan s'éxecute et recontacte son avocat qui lui propose de l'héberger quelques jours le temps que la situation se clarifie... The O.C. démarre maintenant...

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The O.C. se veut pleine d'autodérision et d'ironie, et ça fait vraiment plaisir. Il y a aussi les répliques qui font mouche (quand Ryan balance un "Welcome To The Dark Side..." pour sa première fête chez les riches...C'est Georges Lucas qui a du apprécier car il a fait une apparition dans l'avant dernier épisode de la saison2!!). L'humour et les références de Seth (Il ne pense qu'aux Comics, ou à des films purement excellent cf quand il conseille à son père de regarder Shaun Of The Dead!). Les côtés punchy de Ryan lorsqu'il laisse son côté sombre reprend le dessus et qu'il se met à déranger tout ce petit monde superficiel...

 

Car à la base c'est bien de ça dont il est question, Ryan une fois arrivé à Newport Beach va être vu comme le vilain petit canard, la peste noire, la personne qu'il vaut mieux éviter. Il doit alors faire ses preuves sans se laisser emporter ou faire un geste de travers qui l'enverrait direct en prison étant donné qu'il est en liberté surveillé...

 

Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas cependant et les saisons 2 et 3 sont considérés par beaucoup comme d'un niveau légèrement inférieur à la première, mais la saison 4 diffusé actuellement aux USA est EXCEPTIONNEL!!! C'est véritablement un régal! Pour sûr c'est l'excellent dernier épisode de la saison 3 qui est à la base de tout ça et a permis de relancer complètement la série. Il faut dire que les dernières minutes de la saison 3 ont de quoi laisser pantois [Ce qu'il y a à l'intérieur de la parenthèse révèle la fin de la saison 3, pour voir ce qu'il y écrit, il suffit de surligner le passage avec la souris, attention en le lisant vous découvrez un point crucial de la série entière donc si vous n'avez jamais vu The OC, ou pas encore vue la saison3 attention!!] (Faire mourir Marissa dans les bras de Ryan, dans des conséquences proche de celle du meurtre, il fallait oser...) Cette scène restera dans la mémoire de bon nombre de fan ou non fan... Alors forcément avec une telle intrigue, on a de quoi ouvrir une belle saison 4.

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Seulement voila, aujourd'hui plus que jamais The OC vit ses dernières heures fautes à un audimat un peu flaibard aux USA... Pour sûr le final de la saison 3 n'a pas plus à certains qui ont alors déserté Newport Beach en même temps que Mischa Barton... Mais que c'est DOMMAGE, la série n'a jamais été aussi Excellente que maintenant!

 

Alors voilà avant qu'il ne soit trop tard je veux rendre hommage à cette superbe série... J'essairerai de poster des review de certains épisodes un de ces quatre... En attendant je croise les doigts pour que certains d'entre vous soit touché par l'envie de rejoindre Seth, Ryan, Summer, Marissa et tous les autres dans le monde de The O.C. ou se mêle Coeur, Bonne Musique, Joies et Tristesse, Rire et Larmes..... Parole de moi vous ne le regretterez pas!

26 juillet 2006

Juste pour le plaisir

Les photos de LA Bête, de MA Bête, la seule et l'unique, celle qui te permet de jouer à DOOM3 avec une résolution de 1920X1200, tous les détails poussés à fond et SANS ramer:)...

C'est sûr, ça me change de mon P3, 512 de ram:)

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15 juillet 2006

Superman Returns

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(Les passages en jaunes dévoilent des scènes clés du film, à vous de les lire ou non)

Haaa je ne saurais dire depuis combien de temps j'attendais ce film. Il faut bien le dire, Superman est un mythe, un monument de DC Comics. Il a longtemps était question du retour du mec au colant bleu et au slip rouge au cinéma, l'heure est enfin arrivée... Pendant tout ce temps, on nous a fait patienter à la télévision avec "Loïs et Clark" ou "Smallville" avec plus ou moins de succès (je dirais même plutôt moins mais bon là c'est un autre débat). Alors qu'en est-il réellement Bryan Singer a t'il dépoussiéré le mythe ou signer son enterrement?


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Pour moi c'est clair, Superman Returns évite tous les pièges et s'en contente, dommage... Il est clair que sortir presque 20 ans aprés un nouvel épisode de Superman était à double tranchant, et donc, dans ce sens, Superman s'en sort remarquablement bien. Tout en restant fidèle aux deux premiers métrages, Superman Returns ne paraît pas non plus "démodé" par rapport aux productions actuelles de super héros (Superman Returns enterre littérallement X-Men 3 [Bouse qui passe la première fois, est indigeste à la seconde vision....Oui je l'ai vu deux fois...Je le regrette encore). C'est alors avec un plaisir non dissimulé que l'on accueille les premières secondes du génériques d'ouverture. Tout y est la musique de John Williams et les images old school! Non vraiment ça fait du bien, ce n'est ni du foutage de geule, ni de la surenchère commercial c'est LE générique de Superman.

Bon si on regarde un peu plus profondément dans le ventre de la bête qu'est-ce que l'on trouve... Il est clair  pour moi que plus que jamais Superman est montré en sauveur de l'humanité, véritable Jésus des Temps moderne... Non vous avez bien lu, il suffit de lire les premières lignes qui s'affiche à l'écran avant le générique; Superman est "la lumière" qui doit "guider les hommes vers le bien" sur l'ordre de "son père"... Les références christiques se multiplieront au fil du film (Quand Superman tombe les bras en croix aprés s'être sacrifié), tout comme les petites références au 11 septembre (le crash d'avion, la tour du Daily Planet qui chancelle), oh rien qui ne nuise cependant au film en lui même, simple petit clin d'oeil tout comme ceux adresser à Tim Burton ("Superman Lives!!!") initialement préssentie pour réaliser cet opus, ou à Marlon Brando...


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En ce qui concerne les acteurs, je pense que la aussi Singer a réussi; Brandon Routh est Superman, tout comme Christoper Reeve l'avait été... Kevin Spacey est exceptionnel, et joue parfaitement son rôle de Lex Lutor; complètement déjanté, seul  Kate Bosworth en Loïs Lane a un peu de mal à tirer son épingle du jeu... Alors c'est sûr Superman Returns n'est pas une claque dans le sens où il n'invente rien, et se contente d'être dans la pure lignée de ces grands frères, donc pas de virage à 90° (comme pour Batman Begins), mais joue simplement la continuité et ancre Supeman dans le XXI ème siècle. Il y a fort à parier que Superman prendra un nouvel envol dans les suites à venir (car suite il y aura, c'est déjà signé) pour véritablement redorer le blason de Superman complètement et isser Superman à sa place à savoir l'emblème, le symbole du comics... Car c'est ce qu'est Superman avant tout; l'emblème de la Justice, de la droiture et de l'amour biensûr.


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Allez n'attendez pas plus longtemps, faites un saut au ciné, il fait chaud en ce moment... Superman Returns n'est certes pas un chef d'oeuvre, on pensera notament à la narration poussive surtout sur la dernière demi-heure où le film baisse assez nettement de rythme ou encore au rôle de Lex Lutor qui s'il est MAGNIFIQUEMENT interprété n'en n'est pas moins hyper caricatural, mais d'un autre côté le triangle amoureux Kent/Superman/Loïs Lane, les effets spéciaux (juste comme il faut) devrait gommer tout ça!

S'ouvrant sur une musique culte, Superman Returns embraye sur des scènes déjà culte (Kent qui ouvre sa chemise) , des effets spéciaux monstrueux et réussis, une photographie splendide (plan somptueux où Superman surpblombe la Terre, allégorie de sa puissance et de sa bienveillance)... Moi je vous laisse, j'enfile mon caleçon long bleu, mon slip et mes bottes rouges, j'ouvre la fenêtre et.......

Superman est de retour.....


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15 juin 2006

Fragile

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Le voila enfin le nouveau Jaume Balaguero... Bon alors pour ceux qui ne connaissent pas Jaume Balaguero, il s'agit là d'un petit réalisateur espagnol qui monte qui monte qui monte et qui redescend pas (!)... Il est à l'origine de La Secte sans Nom et de Darkness... Ces deux films sans être des chefs d'oeuvre sont particulièrement réussi, et arrivent à faire grimper le trouillomètre à un niveau assez élevé... Autant vous dire qu'en amateur du genre je salivais à l'idée de l'arrivée de ce nouveau film... Alors qu'en est-il vraiment, dans la continuitée ou pas? Et bien je vais être direct, Fragile est MONSTRUEUX, POIGNANT, FLIPPANT, MAGNIFIQUE, RENVERSANT... Et je pèse mes mots... Explications...

 

Un enfant qui souffre, dans une salle de radiologie, une fracture du fémur, quelques secondes plus tard un cris de douleur de ce même enfant, son autre fémur vient de se fracturer instantanément... Voilà les premières minutes de Fragile; le ton est donné. Cadrage intimiste sur la douleur d'un enfant qui ne peut laisser personne indifférent... Si Fragile est vraiment un film d'horreur, la peur ne sera pas seul maître à bord.

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Rapidement, il est question ici d'un fantôme qui hante un hôpital pédiatrique en s'en prenant aux pensionnaire ou corps médical.  Une des forces de Fragile est d'y aller crescendo avec l'ambiance pesante et stressante, on nous conduit lentement mais surement vers l'inévitable, pas de terrible et brusque changement de situation, une évolution graduelle (ce qui peut rappeler l'approche de John Carpenter [réalisateur préféré de Jaume Balaguero]).  Certes Fragile puise quelques idées dans les films d'angoisse moderne (on pense notament à The Ring), mais la base est bien ailleurs, on pense notament à la douleur infantile face à la maladie.  Voila ce qu'est l'horreur.


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La manière du réalisateur de s'y prendre est simple; plan fixe sur les pièces de manière à capturer l'environnement (l'hôpital) pour nous capturer dans l'hôpital. On peut aussi penser à l'intéressante comparaison des deux couloirs (caméra placé de la même manière pour mieux montrer la dualité couloir "normal"/ couloir "maléfique", faut voir le film pour comprendre) qui force à la contemplation et qui au final apporte l'émotion (on pensera à la scène final dans l'hôpital). On se trouve en plein film de genre où le but n'est pas de vous toucher par de la surenchère de blabla, de musique, mais d'utiliser l'image en mettant à profit l'intelligence du coeur et non celles de la technique (on peut penser au baiser à la fin du film qui laisse sans voix). Préparez vous à vibrer quand les dernières images du film disparaîtront et à vous dire "grrr j'en ai encore des frissons, c'était majestueux" avec une petite larme à l'oeil...Des scènes que vous n'oublierez jamais, il y en aura; le final avec Maggie/ Emy/ Robert, poignant et viscéral, musique trés légère, n'innondant pas le spectacle...

C'est limite une honte que ce film ne soit pas sorti en salle quand on voit les grosses daubes qu'on nous sort en ce moment, mais bon...


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Quand la douleur de la perte d'un être cher se mêle aux souffrance enfantine. Trouille dont on se passerait bien, mais pourtant elle est là. Comme la vie, Fragile...

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14 juin 2006

La Guerre Des Mondes

Ray Ferrier est un docker divorcé et un père rien moins que parfait, qui n'entretient plus que des relations épisodiques avec son fils Robbie, 17 ans, et sa fille Rachel, 11 ans. Quelques minutes après que son ex-femme et l'époux de cette dernière lui ont confié la garde des enfants, un puissant orage éclate. Ray assiste alors à un spectacle qui bouleversera à jamais sa vie...


La Guerre des mondes cuvée 2005 avant sa sortie comportait son lot d'interrogations quant à sa capacité à tenir la route en tant que film catastrophe... En effet un délai de 8 mois pour boucler l'intégralité du projet ça parraissait court, trés court, et même si Monsieur Spielberg en personne s'attelait au projet, on pouvait émettre des doutes quant au résultat final. Et bien en fait il s'avère que ce dernier film SF de Spielberg remplit complètement son contrat et va même bien au-delà...

Spielberg retranscrit à merveille notre quotidien, il recrée en l'espace de quelques minutes une vie, une famille, des personnages auxquelles n'importe qui pourrait s'identifier pour aussitôt nous faire descendre dans un cauchemard terrifiant. Dès les premières minutes, on vit littéralement  les orages violent, les éclairs, le vent, on retient notre souffle quand les montres s'arrêtent les voitures calent... Pourquoi ça marche ici alors que dans Independance Day on avait juste envie de pisser de rire, tout simplement parce que là l'immersion est totale, l'identification aux personnages est facile, il est hors de question de voir des militaires déblatérer sur la manière d'évacuer le président des USA... Si ça arrivait vraiment, c'est comme ça que ça se passerait...

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Une des premières scènes choc est l'apparition du premier tripode. On sent que l'expérience de Il Faut Sauver Le Soldat Ryan à servi... La scène est filmé façon caméra à l'épaule et rappelle la scéne du débarquement. Ensuite on est pris à la gorge par ce spectacle aussi incroyable que terrifiant; les vitres éclatent, la voierie se fragmente, une chapelle est littéralement sciée en deux, bref c'est du "méchant" Spielberg... Puis le premier tripode sort du sol dans un vacarme du tonnerre (les "cris" des tripodes sont particulièrement terrifiant)... Pendant un instant on se dit, ce sera peut être des "gentils" (on oublie qu'on est en train de voir la guerre des mondes, on EST dans La Guerre Des Mondes) et là le carnage commence, la foule se fait littéralement désintégré, des cris, des vêtements qui volent, du bruit...

OK, on y est Spielberg a résolument tiré le trait sur les gentils extra-terrestre, certains reprochaient à ce dernier de faire un cinéma trop gentillet, limite niais, et bien la pour le coup, ils auront bien du mal à critiquer... Entre la rivière débordant de cadavre, l'assaut de la voiture de Ray, un train à grande vitesse tout droit sorti de l'enfer, le relookage rouge sang de la surface de la Terre par des Aliens, ya du choix... Faisant même des clins d'oeil à sa filmographie la plus sombre, (on pense au passage où Tom Cruise contemple du haut d'une coline le massacre des humains par les tripodes on ne peut s'empêcher de penser à la Liste de Schindler) Spielberg construit une putain de série B...

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La peur n'est pas le seul fil conducteur du film, ce n'est d'ailleurs pas le principal même si c'est celui qui saute aux yeux en premier. La Guerre Des Mondes est avant tout l'histoire de Ray Ferrier, père de famille qui n'en est plus vraiment une et qui va devoir apprendre à vivre sa paternité non plus comme une fonction mais comme une relation; histoire de survie physique et psychologique en somme... Ray Ferrier doit protéger une famille qu'il ne connaît pas, la découvrir, tisser des liens et enfin survivre à l'apocalypse... A travers le voyage de cette famille pour survivre on assiste à un tableau peu élogieux de la nature humaine (scène de la voiture), mais aussi du traumatisme du 11 septembre toujours présent (cf au début du film Robby (qui n'a pas encore vu les tripodes) demande à Ray "Qu'est-ce que c'était? Des terroristes?" "Non ça vient d'ailleurs..." "Genre D'Europe?" "Non pas Genre D'Europe Robby!!!.......")...

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Bref, personellement je considère La Guerre Des Mondes comme le meilleur film de Spielberg voir même comme un des meilleurs films que je n'ai jamais vu... Les thématiques de la relation père/fils, du drame familliale, du 11 septembre sont bien développés mais demande un peu de jugeotte pour les saisirs (cf la scène ou Ray Ferrier accepte de se regarder dans le miroir, synonyme de déclic, de la prise de conscience qu'il ne vit pas dans une bulle et qu'il doit agir), les scènes de destruction sont jubilatoires et ne bouffent pas les scènes plus relationnelles, sentimentales...

Le pari est réussi, La Guerre Des Mondes est réellement une pièce maîtresse de son réalisateur, même si certains lui reprocheront sont dénouement (trop happy end), personellement je le trouve en continuité du film regardez la scène de fin, le regard de Ray et celui de Bobby, la famille est présente MAIS hors champ, la musique est loin d'être joyeuse...
Il ne faut pas non plus oublier la performance des acteurs, Tom Cruise crève l'écran (dommage qu'il ait gâché la promo du film avec ses conneries de scientologie) Dakota Fanning est exceptionnelle.... La scène entre Ray et Bobby quand ce dernier veut rejoindre l'armée est réellement touchante...

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Spielberg revient et plus dangereux que jamais et c'est tant mieux!

13 juin 2006

S.O.S Fantômes

Peter, Raymons et Egon effectuent des recherches sur la parapsychologie. Virés par le Doyen de la faculté, ils fondent une société destinée à chasser les revenants : S.O.S. fantômes. Le succès frappe tant et si bien à leur porte qu'ils en sont bientôt à travailler à la chaîne.

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Ghostbusters, tout comme sa suite, fait parti des films des années 1980 commençant à exploiter réellement les effets spéciaux à haute dose... Comme beaucoup de film des années 80 Ghostbusters a obtenu son titre de film culte à l'heure d'aujourd'hui. C'est aussi le film qui a fait découvrir Dan Aykroyd, Bill Murray et Harold Ramis au grand public. Il faut comprendre que pour l'époque Ghostbusters apporte un véritable coup de fouet au monde du cinéma grand public avec des idées novatrices et des effets spéciaux particulièrement réussi!


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Le principe de base est simple, les SOS Fantômes chassent les fantômes de notre monde en les capturant avec un faisceau de protons (!) et en les enfermants ensuite dans une sorte de prison pour ectoplasme... Biensur la prison pour ectoplasme va finir par céder libérant ainsi tous les fantômes d'un coup (grrrr)... Ajoutez à côté de ça un Peter (Bill Murray) mordu de Dana (Sigourney Weaver) qui essaye des trucs de drageur à deux balles pour conquérir sa princesse et un duo Egon/Raymons , deux scientifiques complètement déjanté qui jubile à l'idée de se faire une soirée pizza/Discussion sur la théorie de la relativité d'Einstein, un tas de fantômes (particulièrement réussi d'ailleurs!!), une B.O. que tout le monde connaît et vous obtenez GhostBusters...


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Tout ceci fait de GhostBuster un film attachant, on oubliera pas de si tôt Slimer (l'espèce de fantômes vert glouton), le fantôme de la bibliothèque, les cerbères de l'enfer et le mythique Bibendum Chamallow... Alors certes SOS Fantomes n'est pas un chef d'oeuvre et possède des lacunes notament au niveau du rythme (parfois lourd à cause d'explication métaphysique sympathique, mais sans grand intérêt), mais bon sang que c'est bon... Si à l'heure actuelle SOS Fantomes a pris quelques rides, il restera a jamais LA comédie Fantastique des années 80...



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12 juin 2006

Batman Begins

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Batman Begins

"La Naissance D'une Légende", c'était le sous titre des premières affiches de Batman Begins quand ce dernier n'était pas encore en post production... Et bien je crois que les mecs de la Warner ne croyaient pas si bien dire... Si avec Goyer à la manoeuvre au scénario on aurait pu craindre le pire aprés un Blade 3 d'un faible niveau, Christopher Nolan laissait planer un certain espoir à la réalisation... Je me souviens qu'à l'annonce de ce Batman Begins je hurlais déjà aux scandales "Pourquoi refaire Batman de Tim Burton, pourquoi toucher à ce monument Gothique, Noir et Puissant, pourquoi refaire un Batman sans Michael Keaton qui représente mieux que quiconque Batman, pourquoi essayer de faire revivre Batman au cinéma alors que Schumacher s'est chargé de le détruire avec Batman Forever et Batman et Robin?"

Tout simplement pour sublimer Batman, le réactualiser, le dépoussiérer, poser les véritables bases du Mythe de DC Comics et montrer aux cinéphiles que non... Tous les films de Super Héros ne sont pas des bouses sans nom, encore aujourd'hui au XXI ème siècle, on peut encore faire de bons films de super héros qui ne vise pas un public de 10-15ans (cf X-Men 3)...

Par moment trés proche de l'univers du chevalier noir, par moment plus éloigné, le scénario de Batman Begins ne souffre d'aucunes véritables failles, et tient en haleine du début à la fin. Pourquoi j'insiste sur le fait que le script de Batman Begins est proche de celui de la BD, tout simplement par opposition à la vision de Tim Burton! Oh ne vous inquiétez pas, je ne suis pas la pour dire du mal de Batman, simplement que Burton s'est permis des écarts assez étrange par rapport à l'histoire initiale... Pour ne citer qu'un exemple, dans la Version de Tim Burton, les parents de Bruce Wayne se font assasiner par le Joker, ce qui dans la BD n'a JAMAIS était le cas...Bref du côté scénar, David S Goyer fait Honneur à la BD et c'est tant mieux... Batman Begins explore plusieurs thème et se révèle être d'une Noirceur peu usuelle pour un Gros film Hollywoodien, car oui, il ne s'agit pas la d'un Blockbuster conventionel qui est la pour combler votre besoin d'adrénaline, mais on se trouve bien à la limite du cinéma d'auteur (ok je pousse un peu là). Ainsi ne vous attendez pas à une débauche d'effet spéciaux, ou à de l'action à couper le souffle car ce n'est définitivement pas le but premier de Batman Begins.

Véritable suivi psychologique d'un Bruce Wayne en proie à des peurs remontant à son enfance, période durant laquelle il a insisté, impuissant, à l'assasinat de ses deux parents. C'est bien la description d'un homme qui souffre, qui est tourmenté, rongé par la culpabilité qui nous ait dressait, et non un homme en caleçon noir qui saute de toit en toit... Car c'est bien la peur qui est la ligne maîtresse de Batman Begins, B.Wayne doit lutter contre, pour cela, plusieurs choix s'offre à lui, deux plus exactement (!); Rhas Al gul (autoritaire et manipulateur) et Alfred (plus posé et juste). Wayne qui a perdu son père, se retrouve alors avec deux "pères" ayant deux visions opposés de ce que doit être la justice et est alors tiraillé par deux idées fortes mais contradictoire. Ou comment un Homme doit faire un choix entre deux enseignements antithétiques sans se détruire intérieurement, psychologiquement. Bruce finit par trancher et finit par accepter ses démons, ses peurs, ses cauchemards pour devenir ces derniers mais ne se contente pas d'être son propre cauchemards, au contraire, il le met au service des autres... Wayne tente alors de faire pour le mieux malgrés ses handicaps ("Qui que je sois au fond de moi, je ne suis jugé que par mes actes"). Batman est alors certes un héros tourmenté, mais idéaliste...Et qui fait peur...

Christopher Nolan joue parfaitement sur ce registre, empruntant des plans de caméras au registre de l'horreur, Batman apparaît brusquement, attends fixement dans le noir... On peut même pousser la comparaison avec les films de zombie, avec la drogue de l'épouvantail qui aboutit à une ville de Gotham City occupé par des semblants de morts vivants. En plus de ça, Nolan nous offre des plans MAGNIFIQUES d'un Batman surplombant fixement Gotham...

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Encore faut-il que le casting tienne la route... C'est là aussi chose faite, Christian Bale est fabuleux en Batman, Michael Caine campe un Alfred protecteur et bienveillant, Morgan Freeman est parfait en employé frustré de Wayne Enterprise et Cillian Murphy confirme tout le bien qu'on pouvait penser de lui...
N'oublions pas une BO signée Hans Zimmer et James Newton Howard et vous obtenez l'alchimie parfaite entre images et sons, peurs et courages, Noirceurs et Justice...

Batman Begins fait littéralement renaître de ses cendres le Dark Knight, laissant entrevoir les prémices de ce que pourrait être une nouvelle saga qui devrait faire date dans le monde de la BD ET du Cinéma...

11 juin 2006

Bienvenu sur mon blog

Voila, un blog entièrement consacré aux cinéma, j'espère qu'il vous plaira, ou du moins qu'il vous fera découvrir des films que vous ne connaissez pas...

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